A chaque jour suffit sa peine

Remettre à demain ce qu’il n’est pas nécessaire de faire aujourd’hui. Ne pas s'inquiéter quant à l'avenir

La parole n’est pas d’un quelconque fainéant mais de Jésus lui-même : Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. (Matthieu 6:34) Jésus n’incite ni à la paresse ni au strict minimum mais Il met l’homme en garde contre la course effrénée qu’il s’impose lui-même par ses choix de vie. Dieu a instauré le repos hebdomadaire, pour nous protéger de nos abus; Jésus éclaire la dimension morale et nerveuse du repos en nous montrant la stupidité de nos soucis et de nos angoisses. Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? (Matthieu 6:27)


A Dieu ne plaise

Eventualité que l'on ne veut pas envisager

Cette façon de prendre Dieu comme caution de nos choix est bien présomptueuse. Le disciple Pierre emploie cette expression avant l’arrestation de Jésus : Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas. (Matthieu 16:22) Toutefois, ses idées, même si elles viennent de bons sentiments pour Jésus, ne sont pas les idées de Dieu (voir l'expression «Les voies du Seigneur sont impénétrables») et Jésus lui dira ces mots sévères : «arrière de moi Satan». Voir l'expression « Vade retro Satanas ».


À la lettre, au pied de lettre

Rester lettre morte. Faire quelque chose stricto sensu. Comprendre au 1er degré.

Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. (2 Corinthiens 3:6) Le message biblique se veut contemporain en permanence, c'est pourquoi Jésus usait plus d'images que d'exemples : on peut en effet, faire du mal avec une loi et hélas faire du mal avec la Bible en l'appliquant au pied de la lettre, en la comprenant au premier degré (Jésus ne demande pas de «haïr sa famille», puisqu'il «commande d'aimer son prochain»; Il ne demande pas de se mutiler pour entrer dans le royaume de Dieu mais de faire des choix, etc). La Bible n'est pas seulement à lire, elle est à comprendre, à méditer afin que sa lecture «ne reste pas lettre morte». Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. (Jacques 1:23-25)


A Pâques ou à la Trinité

Jamais ou bien à une date plus qu'imprécise

Cette expression, même si elle fait référence à des thèmes religieux chrétiens, n'est pas biblique à proprement parler. Tirée de la chanson de 1845 « Malbrough S'En Va-t-En Guerre », elle veut dire « jamais » ou « à la Saint-Glin-Glin ». En effet, si « Pâques » est d'abord une fête juive, puis chrétienne, la « Trinité » n'est pas réellement une fête célébrée par les premiers chrétiens. Et même si les Écritures confirment le concept de Trinité, ce mot n'y est jamais écrit. La Trinité est la personne de Dieu définie et manifestée en trois points de conscience indissociables qui sont le Père, le Fils et l'Esprit Saint ; par analogie, l'homme composé d'une âme, d'un corps et d'un esprit, le temps composé du passé, du présent et du futur ou l'univers concret (où les choses sont composées d'une hauteur, d'une largeur et d'une profondeur) permettent de saisir le sens du concept. (bien que la personne de Dieu nous soit humainement impossible à définir parfaitement) Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. (1 Corinthiens 2:10)


Adorer le veau d'or

Vouer un culte à l'argent, envier ceux qui sont riches

L’humain a besoin de voir de ses yeux. (voir aussi l’expression « Etre comme Saint Thomas ») Dans le cas présent, il a besoin de voir, non pour croire, mais pour connaître celui en qui il a cru. Les hébreux viennent de traverser, à pied sec, la mer Rouge dans laquelle leurs poursuivants se sont noyés avec armes et chars mais habitués aux statues des idoles égyptiennes, ils ont besoin d’avoir une image concrète du Dieu qui les a délivrés. Ils profitent de l’absence de leur guide Moïse, pour donner au frère de celui-ci de l’or (qu’ils ont pris à leurs maîtres lors de leur départ) avec lequel il va couler dans le sable un veau qu’ils vont adorer. Moïse recevait à ce moment-là les dix commandements dont le 2ème dit : «Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point;» (Exode 20:4) Aujourd'hui, il existe bien des veaux d'or dans ce monde ; certes, ils n'ont aucune ressemblance visuelle avec l'effigie du veau d'or mais ils contiennent la même illusion des hommes à se passer de Dieu en se créant eux-mêmes leurs propres passions et leur propres idoles.


Agape

Un repas partagé

Les repas de l’église primitive prirent ce nom, non seulement, du fait que le repas était constitué de ce que chacun apportait : le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. […] Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.[…] Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, (Actes 2:41) mais aussi, parce que l’état d’esprit dans lequel ils partageaient venait de leur foi. Cette foi partageait l’amour (agapè en grec) qui venait de Dieu, qu’on différencie dans la langue des évangiles de eros (l’amour entre un homme et une femme, d’où vient le mot français «érotique») et phileo (l’intérêt pour une chose ou l’affection pour un ami, d’où viennent les mots français «philanthropie», «philosophie» et autre «cinéphile»…) Une fois encore on notera le modèle social avant-gardiste de l’église.


Aimez-vous les uns les autres

Parole de Jésus envers ses disciples. Un exemple d'expression qui n'a pas besoin de définition si ce n'est de mentionner ce que Jésus a dit juste après : « comme je vous ai aimés »

On a beaucoup employé cette expression pour des motifs de débauche, en retirant son sens originel et la tourner en dérision. C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé. (Jean 15:12) Le verbe « aimer » dans la Bible vient du grec «agapé *» et non pas «eros» (l'amour physique) comme quelques-uns l'ont faussement insinué. Le commandement de Jésus est le levier qui permet de changer le monde : en effet, à partir du principe où les hommes aiment leurs semblables, comment la misère est-elle possible? comment l’exploitation de l’homme par l’homme peut-elle demeurer? comment la violence, le mépris et l’indifférence peuvent-elles subsister? Voilà la réponse à bien des maux de ce monde en un seul commandement. (* voir l’expression «Agape»)


Alleluia

Youpi ! Victoire ! - Expression de joie

Le sens exact du mot alleluia est «Louez Dieu», ce qui n'a rien à voir avec le sens profane et parfois ironique, employé dans le langage courant. Et j’entendis comme une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. (Apocalypse 19:6)


Alpha et omega

Le Tout, le début et la fin

Les humains ont refusé de monter dans l’arche parce que la recherche de leur propre satisfaction était leur seul centre d’intérêt. Ce faisant, ils ont négligé le salut (pour ne pas parler des moqueries dont ils ont abreuvé Noé). Jésus annonce prophétiquement le sac de Jérusalem par l’empire romain, et la fin des temps. Toutefois, il précise que le sort des hommes (considéré individu par individu) n’est pas scellé, mais dépend de leurs choix.


An (année) de grâce

Expression née après le XIVème siècle exprimant que nous sommes dans l'ère chrétienne

Les années du calendrier occidental sont initialisées à la naissance de Jésus. Nous vivons dans l'ère chrétienne, même si cela ne satisfait pas tout le monde. Cette ère s'appelle la Grâce. La publication de cette grâce s'appelle l'évangile qui veut dire : «bonne nouvelle». Celle-ci consiste en une seule chose : l'humain a accès au «royaume de Dieu» par la simple foi dans le sacrifice de Jésus. Ce désir chevillé en nous de vivre autre chose, cette attente dans un au-delà, cette croyance au fond de nous, que nous sommes éternels a trouvé un écho dans le message de ce galiléen crucifié à 33 ans dans les premières années de notre ère, ère qui porte son nom, qui commence à l'année de sa naissance. Pour publier une année de grâce du Seigneur. (Esaïe 61:2 et Luc 4:19)


Année, congé sabbatique

Pause dans l'activité professionnelle

Le sabbat d’où l’expression tire son nom est le jour de repos que Dieu impose dans sa loi. On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Eternel. (Exode 31:15) Le Dieu de la Bible, contrairement aux dieux des peuples qui environnaient les hébreux de l’époque, se soucie de la santé et de la qualité de vie de son peuple puisqu’Il l’oblige à avoir un jour de congé hebdomadaire (la semaine étant définie par la périodicité de ce jour). On peut noter que notre société qui se déchristianise a tendance à banaliser le repos du dimanche quand il s’agit de faire travailler l’industrie et le commerce. Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. (Matthieu 6:24)


Apocalypse – situation apocalyptique

La fin du monde, quelque chose de terrible (souvent pour décrire une catastrophe climatique)

Encore un usage abusif ou parcellaire d'un terme biblique... «Apocalypse» ne signifie pas destruction mais révélation. Certes, la révélation contient, dans un fourmillement de symboles volontairement fermés, l'annonce de la destruction du monde. Mais elle contient aussi, et surtout, la promesse* d'un monde pur, parfait, sans larmes, l'absence de «nuit», l'éternité et une filiation divine offerte à ceux dont le nom n'aura pas été effacé du livre de vie. * Il (Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. (Apocalypse 21:4)


Apporter sur un plat d'argent

Servir avec beaucoup de déférence

Lors de la dédicace (l’inauguration du Tabernacle, le temple nomade du peuple hébreu dans le désert) les princes des diverses tribus vinrent apporter leurs offrandes sur des plateaux d’argent. (voir Nombres 7). Le soin donné à cette présentation est une image de la joie qu’il doit y avoir à apporter son offrande *, à être ** soi-même l’offrande dans la Nouvelle Alliance. • voir l’expression «Les derniers seront les premiers» car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. (Luc 21:4) ** Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. (Romains 12:1)


Après moi le déluge

Tant pis pour les conséquences… surtout si ce sont les autres qui les subissent. (on attribue cette expression à Louis XV)

On emploie cette expression pour marquer le fait qu’on ne veut pas tenir compte des conséquences de nos actes que pourraient subir les autres. Cet emploi correspond tout à fait au contexte biblique de l’expression. Jésus reprend le passage dans ses enseignements : Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. (Luc 17:27) Il reprend alors les passages de l’histoire du peuple d’Israël où de tels châtiments se sont appliqués (le déluge, la ruine de Sodome) pour donner le sens de l’image qui est celui du salut. Les humains ont refusé de monter dans l’arche parce que la recherche de leur propre satisfaction était leur seul centre d’intérêt. Ce faisant, ils ont négligé le salut (pour ne pas parler des moqueries dont ils ont abreuvé Noé). Jésus annonce prophétiquement le sac de Jérusalem par l’empire romain, et la fin des temps. Toutefois, il précise que le sort des hommes (considéré individu par individu) n’est pas scellé, mais dépend de leurs choix.


Arche de Noé

Endroit où vivent de nombreux animaux

Genèse chapitres 6 à 9 Le récit de Noé est une image du salut. Cet homme, un fou aux yeux de ses contemporains (qui ressemblent étrangement à une société bien connue) tournés vers le mal nuit et jour en usant de corruption et de violence comme d'un mode de vie : La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. (Genèse 6:11) fabrique une arche immense là où il n'y avait ni mer, ni pluie. Malgré la foi en action de cet homme, ses contemporains, nullement interpellés, continuent leurs méfaits. Pourtant, un jour les eaux surgissent, les fleuves grossissent et la crue noie tout le monde, sauf Noé, sa famille et les animaux entrés dans l'arche. Le salut est ainsi, il faut croire; cette foi crée ensuite le(s) vouloir(s) et le(s) faire(s) qui permettent de survivre à la conséquence inéluctable de la vie : la mort elle-même.


Armaggeddon – Harmaguedon – Armagedon

Fin du monde, catastrophe ultime, combat sanglant, féroce et définitif

Ce nom du lieu (la montagne de Meguiddo à une centaine de kilomètres au nord de Jérusalem) de la bataille finale où le monde et ses armées va perdre le combat final face à la toute puissance divine est devenu le synonyme de «fin du monde». des esprits de démons, qui font des prodiges, […] vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. […] dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. (Apocalypse 16:13) L’expression est ainsi employée selon son sens exact, car après de nombreuses calamités mondiales (dérèglement climatiques, empoisonnements de l’air et de l’eau, épidémies mortelles et guerres meurtrières), le jugement de Dieu sur le monde impie surviendra pour le plus grand malheur de ceux qui, en paroles et en actes, se seront exclus eux-mêmes du salut.


Arme à double tranchant

Un moyen qui présente des risques aussi pour celui qui veut s’en servir

L’image ici représente l’étrangère, non au sens de l’autre, mais au sens de celle qui détourne l’époux de sa femme légitime :. Mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants. (Proverbes 5:4) Celle-ci symbolise souvent le service de dieux étrangers ou d’idoles. Toutefois, l’image de l’épée à double tranchant est aussi celle que les Ecritures donnent d’ellesmêmes. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. (Hébreux 4:12)


Attendre quelqu'un comme le Messie

Espérer la venue de ce qu'on attend comme une délivrance

L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; (Esaïe 61:1) La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu’on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle. (Jean 4:25-26) A l'époque de Jésus, la Galilée et la Judée étaient occupées par les romains et les natifs de ces régions attendaient le libérateur promis par des prophéties depuis plusieurs siècles. Toutefois, ils ne le reconnurent pas car son message parlait d'une libération qui n'était pas séculière. Ils le crucifièrent comme il avait été annoncé des siècles auparavant (Esaïe 53 notamment). Son message, lui, traverse encore le temps et est toujours d'actualité.


Au chant du coq

A l’aube, de bon matin

«Le chant du coq» désigne la 3ème veille de la nuit (entre 2h et 6h du matin) et fait référence au reniement de l’apôtre Pierre que Jésus avait annoncé avant le chant du coq. La légende dit que les coqs, présents sur les toits des églises, seraient des volatiles embrochés par l’apôtre tant il haïssait le reproche permanent que ce gallinacé représentait. Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite: Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. (Marc 14:72) On ne peut en vouloir à Pierre qui s’attendait à une délivrance séculière de l’occupant romain de n’avoir pas compris que la liberté que prêchait Jésus se situait au niveau de l’esprit. Le chant du coq, nous renvoie aussi à notre condition d’humains peu capables de pénétrer l’intelligence des plans divins et bien faibles quand il s'agit de rester fidèles à Dieu jusqu'au bout.


Avocat du diable

Défendre l'indéfendable

Le mot avocat n’est employé qu’une fois dans la Bible : Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. (1 Jean 2:1) Et, c’est Jésus qui est, seul, chargé de notre défense. Ceci nous laisse penser que le diable est indéfendable. Celui-ci, dont une image est fournie dans le livre d’Ezéchiel : Tu étais en Eden, le jardin de Dieu; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe, d’onyx, de jaspe, De saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce Tu as été rempli de violence, et tu as péché; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. Ton coeur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. Par la multitude de tes iniquités, Par l’injustice de ton commerce, Tu as profané tes sanctuaires; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, Aux yeux de tous ceux qui te regardent. Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples Sont dans la stupeur à cause de toi; Tu es réduit au néant, tu ne seras plus à jamais! (Ezéchiel 28:13) a fauté de façon volontaire et délibérée pour le gain et l’orgueilleuse gloire. Corrompu et corrupteur, il refuse, par son attitude, la possibilité d’une défense.


Avoir le diable au corps

Ne plus se contrôler, ne pas pouvoir s’empêcher de faire des choses nuisibles aux autres et à soi-même

Le Diable, avec une majuscule, est un des noms de Satan, (avec Lucifer, Belzébuth et autres, chacun ayant une signification particulière). L’expression ici fait plutôt référence à un diable (non commun) et parle de la possession (voir l’expression «avoir le démon») Toutefois, Satan est l’inspirateur de la désobéissance des habitants de l’Eden (voir l’expression «Croquer la pomme») et aussi celui des mauvais penchants. Cette inspiration ne déculpabilise pas ceux qui y succombent, car chacun est libre de ne pas faire ce que ses mauvais penchants lui soufflent. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. (Jean 8:44)